Du 26 octobre au 4 décembre 2006
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[…] Son œuvre est caractérisée par son riche vocabulaire artistique, sa densité d’expression et sa discipline interne. Elle s’intègre dans le cadre d’une abstraction lyrique, faisant un usage expressionniste mesuré de la couleur, sans pour autant supprimer les expressions représentationnelles. Son œuvre constitue une combinaison d’expressions représentationnelles et abstraites rendues dans des tableaux surtout de petites dimensions. Son thème principal est la forme humaine, placée dans un espace intérieur ou extérieur.
Magda KOUMBARELOU, Historienne de l’ Art, A.I.C.A . Dictionnaire des artistes grecs, Editions Melissa, Volume B, page 294, Athènes 1998. Texte traduit du Grec par Valia Mousouri.
[…] Sans être soumis aux exigences d’avant-garde tardives et importées, ponant sur les surfaces immenses et l’usage exclusif d’expressions de grands gestes spontanées ou fortuites, il a fixé notre point de vue à des œuvres de petites dimensions, dont le développement spatio-temporel et sériel a donné une issue à son exubérance de dessin et à l’approfondissement de sa problématique formaliste. Les formes féminines – assises ou inclinées avec la flexion caractéristique des extrémités basses – et les musiciens – des figures d’homme qui jouent des instruments à vent – sont des œuvres de la période 1995-1996 et caractérisées de vigueur. Mais cette vigueur est réfutée par l’usage étendu de quelques couleurs froides et « gèlent» la force vitale de la forme, en déplaçant les « images » à l’éternel, ou en les renvoyant plus à la mémoire historique qu’aux situations contemporaines. Zacharias Koumplis appartient aux artistes qui visent l’équilibre entre le sentiment intérieur et l’expérience du monde extérieur. Ses récentes expérimentations avec la majorité des matériaux – bois, métaI, petits objets quotidiens inutiles – le conduisent à de nouvelles solutions figuratives qui projettent dans l’espace et qui circulent entre la peinture plastique et l’articulation structura1e de la synthèse.
Katia KILESOPOULOU, Historienne de l’Art, A.I.C.A. Catalogue de l’exposion idividuelle de Zacharias Koumplis, Anny Balta Gallery, Thessalonique 1998. Texte traduit du Grec par Valia Mousouri.
[…] L’art de Koumplis est l’art des tendances micrographiques et des nuances subtiles, basée sur une langue efficace et concise. La petite taille a toujours été son choix conscient. un choix jamais abandonné même après l’acquisition, en 1996, d’un plus grand atelier. L’ampleur de son espace lui a donné la possibilité de s’expérimenter avec un plus grand nombre de matériaux et surtout avec des techniques variées et d’en évoluer certaines, qu’il avait déjà essayées, en créant des compositions de trois dimensions. Cependant, les dimensions des œuvres murales ne changent pas sensiblement et l’augmentation de la taille agrandit et accentue un détail du thème. La couleur dans les œuvres de Koumblis assume toujours une fonction structurale et elle résulte souvent d’interventions dans les matériaux utilisés. Les gravures, les oxydations, l’usage du brilleur offient des textures et des qualités de couleurs inattendues. Parfois, la texture et la couleur des matériaux restent intactes et d’autres fois une couleur clairement picturale est utilisée selon une échelle de tons clairs, avec une prédominance du gris, du blanc cassé, du gris ciel, de l’ocre en association avec le rouge brique, le bleu clair et les îlots de blanc et de rouge, comme des souffles dans la composition. Les interventions par flamme, oxydation, gravure, ponçage donnent à la surface un aspect de palimpseste, d’usure par le temps et l’action humaine. Il est important de noter qu’aux œuvres murales de Koumplis les cadres ne fonctionnent pas comme des simples cadres qui les encerclent et les confinent. Ils constituent l’élément indispensable de leur complétion et deviennent très souvent des champs d’une recherche des couleurs et de formes.
Aggeliki SACHINI, Historienne de l’Art, A.I.C.A. “Recherches sur l’oeuvre de Zacharias Koumplis”. Catalogue de l’exposition individuelle de Zacharias Koumplis, Ancien Musée Archéologique de Thessalonique (Yeni Cammi), organisée dans le cadre de la manifestation “Dimitria 2001”. Texte traduit du Grec par Valia Mousouri.
[…] certains parmi les traits fondamentaux du vocabulaire artistique, comme l’occupation simultanée avec des formes représentationnelles et abstraites, le caractère sériel de ses travaux, la petite taille et la manière personnelle de synthèse et d’organisation de ses œuvres, nous convainquent que Koumplis est un créateur exceptionnel, qui révèle très tôt la spontanéité et l’authenticité de son style artistique[…] […] La quête exhaustive de la structure de la forme, et à travers celle-ci l’achèvement de sa vision artistique, constitue l’objectif fondamental des tentatives actuelles de Zacharias Koumplis. Etranger face au charme du bavardage narratif, ennemi des intentions symboliques et critiques, même dans ses œuvres représentationnelles ayant comme thème central la figure humaine, muni, cependant, de la connaissance sécurisante de moyens et de techniques, comme le relève la mise en valeur de la matière des peintures d’eau , à travers des couches successives monotypiques ainsi qu’à travers un sens enviable de la mesure et du rythme, Z. Koumplis réussi à bouger avec du succès entre les tendances représentationnelles et abstraites. Avec la combinaison d’éléments de couleur, d’éléments calligraphiques – linéaires, avec l’usage expressionniste mesuré de la couleur qui lui permet de ne pas perdre sa voix poétique et lyrique, avec sa palette restreinte de couleurs, qui ne l’empêche pas, à réussir les nécessaires intensités de couleur et avec un très riche vocabulaire artistique combinant merveilleusement les éléments dionysiaques et apolliniens, il crée des œuvres caractérisées par leur discipline interne, par la densité de leur expression et leur disposition classique […]
Yannis TSOUTSAS, Directeur de la Pinacothèque de la Société d’Etudes Macédoniennes Catalogue de l’exposion individuelle de Zacharias Koumplis, Anny Balta Gallery, Thessalonique, 1995. Texte traduit du Grec par Valia Mousouri.
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